couverture des Editions Mille et une nuits§Primo Lévi, dans le devoir de Mémoire( Editions Mille et une nuits), raconte son malaise lors qu’après guerre un allemand, le Docteur Müller, qu’il avait croisé au laboratoire de Chimie du camps de Buna-Monowitz lui demande de lui pardonner. Pour sa décharge cet allemand ne s’était pas montré plus inhumain que les autres ; il avait même à quelques occasions montré des signes de générosité ( il fit donner des souliers convenables à Primo Lévi et lui remis des bons pour être rasé deux fois par semaine) Mais Primo Lévi avoue ne se reconnaître aucun droit pour absoudre ou  pour condamner.

A la fois il soutient qu’il est absurde de parler en général de mauvais allemands  « c’est le système qui était vicié. Il était capable d’entraîner tout le monde sur la voie de la cruauté. Il fallait être un héros pour en sortir ». Mais Primo Lévi souligne ainsi que chacun est seul avec sa conscience (Voir aussi le Système périodique)