Il avoue lui-même « sa vie errante et décousue » dans des analyses autobiographiques Journaux intimes et le Cahier rouge. Amant de Madame de Staël parallèlement à deux mariages successifs. Rédacteur de l’Acte additionnel pour Napoléon lors des Cent- jours, alors même qu’il lui manifestera son hostilité, il devient le chef du parti libéral sous la Restauration, il est passé maître dans l’art du double discours et livre avec une précision stylistique remarquable « ce mélange d’égoïsme et de sensibilité qui se combinait en lui pour son malheur et celui des autres » (M. Barrès)