Ainsi peut-on poser Dieu comme absolument différent de l’homme et lutter contre les représentations anthropomorphiques. Mais il y a un sens à dire que « l’homme est un dieu pour l’homme ».
Précision sur l’idée de dieu : l’idée a un sens quel que soit le statut que l’on lui reconnaît.
C’est l’idée d’une absolue perfection. La réalité divine est donc pensée comme absolument autre. Elle est sans rapport avec ma finitude et la révèle par contraste. Mon rapport à l’autre n’est donc pas mon rapport à Dieu puis que l’autre doit toujours être aussi pensé comme semblable.
-C’est vrai dans le phénomène charismatique. Le chef politique ou spirituel est adulé comme un dieu
-C’est vrai dans les cas d’idéalisation amoureuse
-C’est vrai pour l’enfant qui considère d’abord ses parents comme des géants tout puissants ;
-L’analyse du visage chez Lévinas montre la dynamique qui caractérise l’exigence éthique. L’autre (dans sa chair, et son visage) est essentiellement exposé à la violence mais paradoxalement c’est en cela qu’il revêt un caractère sacré.
Dans une conception toute différente, Sartre dans L’être et le néant pense que l ‘émergence du concept de dieu n’est qu’une transfiguration de notre rapport à autrui notamment dans la honte