JALOUSIE DE VEDETTE
Lors d'une grande réunion de famille, le temps n'étant pas de la partie, Charles Schweitzer décide, pour occuper les dix enfants, de composer une pièce patriotique où chacun aura son rôle. Trop soucieux de plaire, trop convaincu aussi que le succès de la pièce ne repose que sur sa seule performance, Sartre en fait trop. Les applaudissements vont davantage au jeu plus naturel de Bernard.
Le petit Sartre a-t-il compris la sanction du public ou l’analyse est-elle rétrospective? Toujours est-il qu'à la fin de la représentation, alors que Bernard, encore en costume passe entre les rangs pour faire la quête, Jean-Paul lui tire sur la barbe avec assez de force pour qu'elle lui reste entre les mains:
- geste de jalousie déclarée révélatrice d'une violente frustration ;
- ou espièglerie pour épater la galerie et ravir la vedette…
Les deux interprétations sont possibles et finalement signifient la même chose : il est difficile d'abandonner le devant de la scène pour laisser place aux autres (a fortiori lorsqu'il faut leur céder la première place !)
DES GRIMACES CONTRE LA HONTE
Les invités parlent de jalousie : " tu vois ce qu'on gagne à se mettre en avant » sermonne la grand-mère. Jean Paul s’enfuit dans sa chambre ; là devant la glace, il s’enlaidit volontairement pour mieux résister aux bouffées de honte qui montent en lui comme une fièvre ; il grimace. Ce mode de protection est analysé plus loin dans le texte (page88) « contre les fulgurantes décharges de la honte, je me défendais par un blocage musculaire …je m’ôtais les moyens de plaire pour mieux oublier que je les avais eus et que j'en avais mésusé " |
Le petit Sartre est l’exemple même de l’enfant élevé dans du coton. Ne produisant rien de réel dans le monde et ne bénéficiant pas non plus du sentiment d'existence que lui donnerait la résistance de son corps aux éléments naturels ( le froid, la faim), Jean Paul attend des autres la confirmation de son existence. C’est la métaphore récurrente du « voyageur sans billet » p.90. Il se sent insignifiant et superflu, il réagit en se gonflant d’orgueil : il se donne la vocation imaginaire de sauveteur de l’humanité.
QUAND LA CONSCIENCE DU FAUX DEGOUTE DE SOI, DES AUTRES ET DU JEU…
Sartre espère trouver dans le regard des siens une justification à son existence. Mais quand les adultes se contentent aussi de prendre des poses, l’enfant réalise la supercherie collective, et il se sent prisonnier de toute cette imposture.
Trois scènes éloquentes:
-« Le féniculaire » (p.16,) Poulou saute dans les bras de son grand-père en accentuant l’essoufflement de sa course.
- « les lunettes du grand-père » pendant la sieste, les lunettes de Charles glissent de son front, Sartre se précipite pour les rattraper et réveille le grand-père qui s'empresse de prendre le petit dans ses bras. Tout est sur joué
- « secouer la salade »: toujours à l’affût de l’occasion d’être remarqué, Sartre déboule dans la cuisine et demande à secouer la salade : tout le monde s’exclame « qu ’il est mignon ! » et tout sonne faux
Résultats : au moment même où Sartre se jette dans une attitude pour éprouver son identité en s'attachant l’attention des autres, il fait la terrible expérience de son inconsistance puisque ses conduites ne sont que des poses : " j'étais un faux enfant… je sentais mes actes se changer en geste ; la comédie me dérobait le monde et les hommes ; je ne voyais que des rôles et des accessoires »
DESILLUSION
Alors même que tout n'est que simagrées et comédie, Sartre comprend qu'il ne tient qu’un « faux beau rôle » avec des textes, beaucoup de présence, mais pas de scène à lui ; il n'est là que pour donner la réplique aux grandes personnes. Fondamentalement il « compte pour du beurre » et même souvent il sert de prétexte ainsi (page 68) lorsque l'oncle Emile brouillé avec la famille, cherche tout de même à s'entretenir avec Anne-Marie sa sœur. Finalement il n’est aussi qu'un prétexte pour Charles son grand-père : " je fus sa merveille parce qu'il souhaitait finir ses jours en vieillard émerveillé »
« IL Y A QUELQU’UN QUI MANQUE ICI »
Lors de la fête de l’Institut de langues vivantes, Sartre a la cruelle confirmation
de l ‘insignifiance de son existence. La foule est en liesse, Sartre,
endimanché comme une poupée (il a encore ses anglaises) passe de bras en bras
quand son grand-père s'arrête et s'exclame: " il y a quel qu‘un qui manque
ici, c'est Simonnot " son collaborateur. Le petit Sartre est à la fois
terriblement vexé et stupéfait.
- vexé qu’un autre lui rafle le premier rôle y compris aux yeux de son grand-père ;
- stupéfait : " je m’émerveillais qu'un homme eût sa place faite. Sa
place : un néant creusé par l'attente universelle " (page 74).
Qu’un homme parvienne à graver sa présence dans le monde au point que son absence même le signifie, le fasse remarquer, voilà ce qui donne du poids dans l'existence.
Alors même que l'institut était loin d'être au complet, seul Simonnot manquait, il était donc attendu, mieux, les autres le revendiquaient comme nécessaire.
Dès lors Sartre n'aspira à plus qu’à cette consécration : « avoir sa place », être nécessaires aux autres et voir ainsi son existence justifiée (de là vint son désir de célébrité au moins posthume) il se jette dans des projets d'écriture. Mais, à cette époque, ce n'est pas l'écriture qui lui apportera le sentiment d’exister ; ce sont les jeux d’enfant car, quand il est écrit, il est encore trop dans la pose, le désir de plaire et fondamentalement l'imposture( cf. épisode avec Madame Picard, amie de la famille, qui lui offre un carnet de mémoires pour noter ses impressions : « Ce n'est intéressant que sil’ on est sincère ! »)
TROUVER SA PLACE "The right man in the right place !"
Heureusement Sartre finit par retrouver le chemin des écoliers de son âge. A dix son grand-père l'inscrit au petit lycée Henri IV. La rencontre avec l'altérité est encore très filtrée : les fils de notables ne se mêlent pas à la faune des internes et des demi- pensionnaires ( « forcément de mauvais garçons puisque délaissés par leur famille »). Les camarades de Sartre sont en tout point semblables : tous des « fils à maman », tous des élèves appliqués ; mais tous aussi volontaires pour s'affranchir du nauséeux cocon familial, tous assoiffés de mouvement, de vitesse, d’implication physique et de participation collective, loin du commérage des mères.
« Nous courions en criant sur la place du Panthéon... C'était un moment de bonheur grave : je me lavais de la comédie familiale ; loin de voir briller je riais en écho, je répétais les mots d'ordre et les bons mots, je me taisais, j’obéissais, j’imitais les gestes de mes voisins, je n'avais qu'une seule passion : m'intégrer ; Sec, dur et gai, je me sentais d’acier, enfin délivré du péché d'exister. Nous jouions à la balle entre l'hôtel des Grands Hommes et la statue de Jean-Jacques Rousseau, j'étais indispensable : " The right man in the right place". Je n'enviais plus rien à Monsieur Simonnot. Comme ils paraissaient fades et funèbres mes rêves de gloire auprès de ces intuitions fulgurantes qui me découvraient ma nécessité ».
Dans ces jeux de rue, Sartre trouve sa place au sein d'un groupe, il éprouve pour la première fois le sentiment d'une existence pleinement justifiée comme si l’homme ne prenait véritablement corps et densité que par le contact heureux avec ses semblables.
Pour que l'inscription dans le monde soit réussie, un équilibre est nécessaire :
la solitude est nauséeuse tel un vertige (cf. le sentiment d'un gouffre qui peut l’ avaler à chaque pas) mais la fusion totale dans la foule anonyme est aussi une perte de soi (la foule ne satisfait pas l'exigence de justification individuelle de notre existence).
Entre ces deux affres de la solitude et de la foule, l'existence individuelle est sauvée par le groupe (quand derrière ce terme, on entend bien la présence d'individus singuliers capables de s'impliquer dans un projet commun). Le dernier texte théorique de Sartre, La critique de la raison dialectique, étudie les phénomènes de groupe en fusion (et leur fatale inertie).
Au creux des pages, des trésors pour le thème:
L’ABSENCE DU PERE
" Fils de personnes je fus ma propre cause, comble d’orgueil et comble de misère " (page 91) Avantages et inconvénients de la condition d'orphelin: |
||
Avantages |
- une incroyable légèreté : " il n'y a pas de bon père c'est la règle… le lien de parenté est pourri… Eût -il vécu mon père se fut couché sur moi et m’eût écrasé » tel Anchise sur le dos d’Enée.( lors du sac de Troie ! page11) - Sartre décèle de chez tous les despotes un traumatisme infantile: chacun reproduit et transmet les violences paternelles qu'il a subies : " les plus autoritaires commandent au nom d'un autre, d'un parasite sacré - son père. » Sartre lui, n'a jamais proprement obéi à personne: il a eu « la bonté de céder aux prières de ceux qui voulaient son bien » ce qui est tout différent. Il n’a jamais fait l’expérience ni de la résistance ni de la rivalité paternelle. |
|
Inconvénients |
Sartre se sent déraciné, sans fondement, injustifiés: « idolâtré par tous », il se sent vide et inexistant : « un pur objet » … « si on ne se définit qu’en s’opposant, j'étais l’indéfini en chair et en os "(page 29) |
|
D’où la métaphore du voyageur sans billet, clandestin.
A cette époque Sartre se jette dans une vocation d’écrivain parce qu’il a la volonté de fonder son droit à l’existence par une œuvre qui le rendra nécessaire à toute l’humanité. Son orgueil n’est qu’une ruse de compensation, un « baume » secrété pour guérir son sentiment de n’être rien et de ne compter pour rien, ni personne.
« J'étais sa Merveille parce qu'il voulait finir ses jours en vieillard émerveillé »
Mais il y a trop d'exhibitionnisme dans ses effusions, Sartre le soupçonne d'artifices ; sous les manifestations d’amour, il trouve l’intérêt: « je dépendais de lui en tout, il adorait en moi sa générosité ».
L'art de la pose :
Charles était toujours « entre deux coups de théâtre comme l'alcoolique entre deux vins ».
Sartre le tient pour la victime de deux techniques récemment découvertes:
L’art de la photographie et l'art d'être grand-père officialisé par Victor Hugo.
Comme on ne pratiquait pas alors d'instantanés, Charles avait contracté le goût des pauses et des tableaux vivants. « Il raffolait de ces instants d'éternité où il devenait sa propre statue ».
Conséquence :
1) Sartre n'a gardé de lui que des images raides de « lanterne magique »: « c'était un homme du 19e siècle qui se prenait comme tant d'autres, et comme Victor Hugo lui-même, pour Victor Hugo.
2) Sartre est conscient que Louise, la grand-mère, blâme ouvertement en lui le cabotinage qu'elle n’ose reprocher à son mari ; mais il la prendra aussi en flagrant délit de mauvaise foi ( cf. à la messe)
Le vieillard / l’enfant / la mort : une complicité naturelle
En aimant la jeunesse des siens, le vieillard parvient aussi à aimer le mouvement vital qui le pousse vers la tombe : « Charles combattait l'angoisse (de la mort) par l'extase » … « il admirait en moi l’œuvre admirable de la terre pour se persuader que tout est bon, même notre fin miteuse. …Tous les enfants sont des miroirs de mort ».
« LE PERE BARRAULT PUE »
Jean Paul Sartre passe quelque temps à l'école communale d'Arcachon ; les principes démocratiques du grand-père le poussent à inscrire sa « merveille » dans une école laïque mais en prenant les précautions nécessaires « pour le protéger du vulgaire » Là-bas Sartre ne fera la connaissance d'aucun enfant : assis sur un pupitre spécial à côté de la chaire, il reste à côté de Monsieur Barrault, l’instituteur, pendant les récréations.
Un jour il découvre une inscription sur le mur de l'école : « le père Barrault est un con » (page 63). Ce fut pour Jean-Paul comme un tremblement de terre
Même s’il ignore le sens précis du dernier terme, il en soupçonne l'aspect injurieux ; quant à l'appellation « le père… », il en saisit clairement le caractère méprisant. Cette inscription sur le mur fut donc la première expérience d'un conflit interprétation : quelqu’un voyait Monsieur Barrault, l'instituteur, le collègue de son grand-père, sous l'aspect d'un vieux pauvre que l’on peut injurier.
Mais plus encore, tout son zèle de bon élève sonne faux désormais. La réalité de l'injure lui révèle l'imposture de ses prévenances quotidiennes envers l'instituteur : « il me semblait qu'un fou cruel raillait ma politesse envers Monsieur Barrault et que j'étais au moi ce fou ».
Sartre essaie alors d'autres formules, d'autres attitudes : « Qu’est ce qui m'empêche de crier à plein gosier : ce vieux sagouin pue comme un cochon …» il fait la terrible expérience de la liberté interprétative et fuit effrayé devant cette révélation. Le lendemain matin, il retrouve son respect devant la fonction professorale. Mais il retient son souffle quand l'instituteur s'incline sur son cahier. La crise débouche sur un compromis qui est déjà un progrès vers une réalisation plus authentique de soi.
DES RICHES ET DES PAUVRES
Dans Les mots l'expérience de la pauvreté est toujours filtrée :
elle procède de rencontre ponctuelle
-celle des mendiants ;
-celle de Marie Louise.
Mais c’est pour Sartre l’occasion de dénoncer, par deux fois, la morale bourgeoise de la charité.
"Donner l’aumône aux pauvres ":
Jean Paul éprouve une certaine répugnance envers les mendiants auquel la morale bourgeoise commande de faire l'aumône : " ils ont l'air bête, je n'aime pas les toucher mais je m’y force : c'est une épreuve » Il accompagne la pièce de deux sous qu’il leur abandonne « d’un beau sourire égalitaire » l’enfant a déduit des conversations des adultes que le pauvre a comme seule fonction d'être occasion de vertu pour les riches ; « leur office est d'exercer ma générosité »
« Il y a des pauvres comme il y a des moutons à cinq pattes, des sœurs siamoises, des accidents de chemin de fer : ces anomalies ne sont la faute de personne. » La morale bourgeoise élude toute réflexion sur les causes structurelles de la pauvreté et se protège contre toute crise de conscience par une surenchère ; l'exhibition des malheurs privés de ceux qui ont socialement réussi sert de caution au système libéral (sans parler de la foi béate dans le progrès…) : « Quelles que soient les misères des pauvres ils ne souffriront jamais autant que mon grand-père quand il était petit…l’hiver pour se laver, il fallait briser la glace dans le pot à eau » .
Marie Louise le démoralise…
Marie Louise est une jeune institutrice( de l'institut Pompon ) qui est embauchée par la famille Schweitzer pour donner des cours particuliers à Jean-Paul . Il devient le confident de ces malheurs: Célibataire bien malgré elle, la jeune femme s'épuise au travail pour un salaire de misère. Sartre se met à douter de l'équation bourgeoise qui voit dans le travail la condition du bonheur et dans la réussite la récompense de la vertu : « Je croyais les salaires proportionnels au mérite et on la disait méritante : pourquoi la payait- on si mal ? » Page 65 Quant à sa solitude, Charles expliquait dans un grand éclat de rire : elle était bien trop laide pour qu'un homme veuille d’elle ! Jean-Paul, terrorisé, en conclut qu'on pouvait « naître condamné » On lui avait menti : il avait donc d'intolérables désordres dans l'ordre du monde.
La jeune femme fut renvoyée. Sartre, le narrateur et le penseur politique, dénonce en une phrase assassine les limites de la charité bourgeoise « Charles la trouvait calamiteuse (Marie Louise ), cet homme juste ne refusait pas de soulager les misérables mais répugnait à les inviter sous son toit » .
LA LITTERATURE, PREMIERE EXPERIENCE DE L’ALTERITE
Dans le cocon familial, tout semble s’ordonner en fonction des désirs et plaisirs du petit Sartre. Seul d'abord la littérature lui apporte l’expérience de l’altérité et de sa résistance. Les phrases ont leur rythme et leurs mots inconnus : « sorties des livres comme des mille-pattes, elles [les phrases] s'enchantaient d'elles-mêmes et de leurs méandres sans se soucier de moi ». Parfois elles disparaissent sans que Sartre ait pu les comprendre D'autres fois elles s'étalent et ne lui épargnent aucune périphrase alors qu'il avait anticipé le sens final.
« Les phrases me résistaient à la manière des choses »… « il fallait les observer , en faire le tour, feindre de s'éloigner et revenir brusquement sur celles pour les surprendre hors de leur garde ».(page 37)
C'est dans les livres que Sartre a rencontré l'épaisseur de l'univers, un univers pensé, classé, étiqueté, mais encore redoutable par sa variété et son imprévisibilité . Loin des lieux communs et préceptes moraux lénifiants derrière lesquels les conversations d'adultes se réfugient, la grande littérature met à nu l'inquiétante complexité de la condition humaine : « la vie quotidienne était limpide... Nous fréquentions des personnes qui parlaient haut et clair... Leurs cas de conscience complaisamment exposés me troublaient moins qu'ils ne m'édifiaient : c'était de faux conflits résolus d'avance, toujours les mêmes… Nos visiteurs prenaient congé... Je m'évadais de ce banal cimetière, j’allais rejoindre la vie, la folie dans les livres. » (page39). « Le cœur humain dont mon grand-père parlait volontiers en famille, je le trouvais fade et creux partout sauf dans les livres ».(page43) Dés qu'il a su lire, Sartre a donné assaut à la sagesse humaine, il avoue : » c'est ce qui m’a fait » (page 36). Il ne se « débarrassa qu’à regret de cette passion pour la littérature lorsqu'il comprit que « tout homme est tout l’homme » c'est aussi sur cette formule que s'achèvent Les mots.
PRECISION SUR L’IMPOSTURE
Au sens le plus courant, c’est une tromperie, une feinte, une entreprise de simulation mais l’idée d’imposture (comme le mot le laisse entendre ) signifie que l’on simule en adoptant des attitudes, en prenant des poses. Prétendre, par la pose incarner l’essentiel d’une identité, voilà le cœur de l’imposture.
Dans Les mots comme dans L’être et le néant, Sartre dégage une imposture plus fondamentale : celle par laquelle les hommes tâchent de se donner une densité, une contenance, en adoptant des poses, des rôles ; l’imposture est à la fois intellectuelle et ontologique ; elle comprend une forme de mensonge à soi car chacun devrait bien sentir que ces poses sont artificielles et seulement destinées à masquer l’indétermination fondamentale de nos possibilités, ce que Sartre appelle notre liberté.
Exemple d’imposture :
Dans Les mots, le grand-père de Sartre, la contagion de l’effet photographique( voire plus haut : « l’art de la pose »).
Dans L’être et le néant, Les conduites de mauvaise foi, P.91 NRF Gallimard
-